Pleins phares sur le Knog PWR rider

À tâtons dans le noir, on cherche à mettre la main sur le prochain test. Wow, ça éblouit. De quoi ? Le PWR rider de Knog, phare vélo avant à 450 lumen. Merci LeCyclo.com.

L’hiver est terminé, mais il était bel est bien là, trainant avec lui cette fin d’après-midi nocturne, celle qui vous donne le cafard à 4 heures du soir. Il est temps d’y aller, se disait-on. Oh my God, il fait déjà nuit, et je n’ai pas mes phares, et puis ils n’ont plus de pile. Tant pis, j’y vais pas.

Non non non. La nuit à vélo, les phares c’est obligatoire. Alors quand on roule la plupart du temps en ville, il est vrai qu’une petite loupiote suffit. Mais si vous voulez éclairer chaque petite bosse d’un bon coup de projecteur, si vous voulez montrer aux automobilistes pas toujours au courant que vous êtes bien là — bref pour plus de confort et de sécurité — alors monter en gamme sur votre équipement est une bonne idée. Le PWR rider est certes à 64,99 € mais il en vaut la chandelle. On déballe.

À première vue robuste dans son bel habit de métal, ce commuter de 12,5 cm de long se fixe sur son support rotatif en plastique qui inspire confiance. Le voilà installé à l’aide de son strap en caoutchouc ajustable. Ça tient bien, ça s’oriente de haut en bas et de gauche à droite sans tenir compte des secousses infernales du bitume montpelliérain. Quoique… Pendant notre test, le phare est tombé car la vis s’est desserrée à force de secousses. Une petite mésaventure qui nous a fait patienter un peu avant de continuer, le temps de recevoir une vis de remplacement. Conseil, donc : veiller à bien serrer la vis du support, et à la vérifier de temps en temps.

Parfois, il faut savoir serrer la vis

Malgré ça, on est vraiment satisfait de la petite bête. Avec 6 modes d’éclairage (dont 3 niveaux d’intensité du phare fixe), nous avons l’embarras du choix pour s’adapter à la luminosité du trajet, et surtout pour épargner la batterie. Non seulement parce que ça évite d’avoir à la recharger trop souvent, mais surtout parce que le PWR rider fait office de batterie de recharge pour vos appareils. En dotant son commuter d’un port USB, Knog a eu la bonne idée pour survivre en rase campagne avec 1% de batterie tout en consultant Google Maps, ou plus simple, appeler à l’aide (sic).

Le rechargement, c’est pour notre pomme

L’autonomie à l’usage est excellente. C’est simple : en l’utilisant chaque jour tout l’hiver pendant environ 20 minutes (en mode scintillement, principalement), il a fallu le recharger 3 fois seulement. Le petit témoin de batterie étant bien pratique pour anticiper et ne pas tomber à court de jus. Et à propos de « tomber » : malgré sa chute, notre rider fonctionne toujours aussi bien. Quelques petits bobos visibles sur le métal. Mais c’est du costaud.

Alors voilà, on n’a pas fait toute la lumière sur la cause de la chute de la vis, on a bien failli allumer Knog pour cette petite mésaventure, mais on doit bien avouer que le PWR rider de Knog est assez éblouissant.

Gonflé


  • Phare robuste en métal
  • Puissance / éclairage
  • Modes d’éclairage
  • Autonomie
  • Batterie externe USB

Dégonflé


  • Phare robuste en métal
  • Puissance / éclairage
  • Modes d’éclairage
  • Autonomie
  • Batterie externe USB